Pour découvrir de nouveaux voyages, cliquer sur les 3 barres horizontales en haut à gauche

A jour au 15 juillet 2016

Parcours de notre vagabondage

Jeudi 2 juin – Clermont-Ferrand – Feigères = 449 km

C'est peu après 9h que nous prenons le départ.

Au bout d'une heure de route je m'aperçois que j'ai oublié mes papiers. Nous retournons les chercher.

Nous passons par Vichy, Digoin, Macon et Bourg en Bresse pour arriver à proximité de Genève où nous retrouvons Françoise et Michel qui, une nouvelle fois, nous accompagnerons durant ce nouveau voyage.

La pluie ne nous aura pratiquement pas quittés de la journée.

Ce soir nous bivouaquons sur le parking de la salle des fêtes de Feigères, un petit village proche de la frontière suisse.

Vendredi 3 juin 2016 – Feigères (Hte Savoie) – Stuttgart (D) = 483 km

Au matin nous assistons à la rentrée des classes à l'école qui jouxte la salle des fêtes.

Lorsque les voitures des parents venus déposer leurs enfants nous libèrent, nous pouvons démarrer.

Au passage de la frontière suisse nous achetons la vignette autoroutière (40 €).

L'autoroute nous mène jusqu'aux abords de Bâle, puis nous suivons le Rhin pour pénétrer en Allemagne à Koblenz.

Nous ramassons des averses de pluie, parfois violentes. 

Bivouac sur une aire près de Stuttgart.

Samedi 4 juin – Stuttgart – Hainichen (D)= 553 km

Encore de la pluie !!!

Erreur d'itinéraire aux abords de Nuremberg. On fait 40 km supplémentaires.

Suite à un bouchon, nous sortons de l'autoroute et naviguons sur une petite route, dont nous garderons un excellent souvenir de son parcours à travers l'Allemagne profonde.

Arrivée à l'aire d'Hainichen vers 18h.
Nous rendons visite au Lidl pour faire quelques achats. 

Dimanche 5 juin – Hainichen – Biskupin (PL) = 527 km

Changement de programme ce matin : le soleil nous offre ses rayons ardents. Quel bonheur !

Très vite la chaleur envahie l'habitacle.

A midi nous faisons halte dans un village une trentaine de km avant Francfort/Oder. 

Autoroute en Pologne jusqu'au delà de Poznan. Arrivée au parking du Musée de Biskopin en fin d'après midi. 

Lundi 6 juin – Biskupin – Nur = 384 km

Beau temps et belles routes.

A midi halte chez un « routier » : chez Maxim, entre Sierpc et Drobin. On y mange du choux avec du lard et du gâteau au fromage ; le tout pour 47 zl ( 12 euros) à 4 avec la boisson.

Nous arrivons à Ostraw Mazowiecko. Nous y faisons quelques courses et repartons jusqu'à Nur où nous trouvons un bon bivouac sur le parking du cimetière. 

Mardi 7 juin – Nur – Kleszczele(PL)= 101 km

Nous avons eu froid cette nuit, mais le soleil de ce matin vient réchauffer notre cellule.

Nous flemmardons un peu et ne lèverons le camp qu'après déjeuner. Cela nous laisse le temps d'aller visiter l'église et de préparer le déjeuner.

Nous surveillons aussi le nid des cigognes à 50 m où les jeunes reçoivent la becquée. Et comme nous avons le temps nous essayons nos trottinettes. 

Dans l'après midi nous prenons la route pour gagner notre bivouac près de la frontière bélarusse à Kleszczele.

Mercredi 8 juin – Kleszczele – Novickavicy (BY) = 72 km

Ce matin il fait encore frais. Nous nous sommes garés sous de grands charmes et le soleil tarde à chauffer les carrosseries.

Arrivée à la frontière vers 8h30. Les polonais nous font poiroter pour rien pendant ¾ d'heure.

Coté Biélorusse, au 1er poste remise de la carte de migration à remplir. 2ème poste contrôle des véhicules et enregistrement des passeports. Rédaction du certificat d'exportation des CC. Une jeune douanière parlant français nous facilite les formalités.

A 11h00 nous sortons de la zone de frontière.

La première activité est de trouver une banque pour avoir des Roubles Bélarus.

Le change se fait à 1€ pour 22000 RBY.
Deuxième activité, le plein en carburant. Le litre de Diesel est à 12400 RBY.

Nous voilà sur la route de Novickavicy, une belle route, toute neuve, mais pratiquement sans circulation.

Arrêt sur un parking pour déjeuner et nous arrivons à notre camping vers 14h00.

Nous nous installons et prenons possession des lieux : branchement électrique, douches, WC,..... 

Jeudi 9 juin – Novickavicy – Komenjuki = 40 km AR

Quelques gouttes de pluie cette nuit, mais ce matin un soleil radieux nous réchauffe.

Nous partons avec un CC pour le parc Bieloviejskaya Pouchka à Kamenjuki.

Classé au patrimoine de l'UNESCO ce parc est l'orgueil de la Biélorussie car c'est la dernière forêt primaire d'Europe. On y compte plus de 1000 types d'arbres ou arbustes, 600 types de champignons notamment et une faune également très riche avec notamment les derniers bisons européens.

Après avoir déchiffré les prestations proposées à l'entrée, nous optons pour le parc zoologique et pour le musée.

Le Zoo présente des animaux qui vivent dans la forêt de Bieloviejskaya : bisons, ours, loups, élans, lynx,...

La visite nous prend une bonne matinée et nous déjeunons au restaurant qui se situe à proximité du musée (12€/p cher!).
L'après midi se cantonnera à la visite du musée où une multitude d'animaux en taxidermie est exposée.Retour au village de Novickavicy et son magasin où nous nous approvisionnons. 

Vendredi 10 juin - Novickavicy – Komenjuki = 38 km AR

Beau temps, propice à une belle balade.

Nous retournons donc au parc, mais cette fois nous louons des vélos pour faire le circuit proposé qui mène jusqu'au village du père Noël Biélorusse.

Le parcours est assez plat et présente de nombreuses stations où sont montrées des particularités de la forêt.

Nous pique-niquons au village du père Noël, puis nous revenons en faisant un crochet pour voir le chêne patriarche, haut de 32 m, de 2 m de diamètre et âgé de plus de 600 ans.

Plus de 25 km de vélo, voilà une journée bien remplie et une belle promenade en forêt. 

Nous retournons à Novickavicy et faisons comme la veille un passage par le magasin.

Samedi 11 juin – Novickavicy – 40 km de Grodna = 198 km

Avant de quitter le camping il nous faut aller se faire enregistrer. Galina, la mère d'Irina la patronne du camping, nous emmène dans la ville voisine, d'abord à la poste pour payer les enregistrements, puis au bureau de migration pour être enregistré. Sauf que la préposée aux enregistrements réclame nos assurances maladie/ rapatriement pour mettre son tampon sur nos cartes de migration. Comme nous n'avons pas de certificat d'assurance (déjà fourni pour avoir les visas), il nous faut aller prendre une assurance.

Nouvelle attente à l'assurance puis retour pour avoir le précieux tampon.

A midi nous sommes en règle et de retour aux CC. Nous quittons le camping après déjeuner.
Les routes jusqu'à Grodna sont belles et en grande partie à travers la forêt. Halte à l'un des innombrables mémorials de la guerre de 1941-1945.

Michel étant fatigué nous faisons halte et bivouaquerons en bordure d'une petite route près d'un cimetière.

Dimanche 12 juin – Grodno = 42 km

Pas un seul passage sur cette route durant toute la nuit.

Très beau temps mais il fait encore frais. Nous faisons une petite « flambée ».

Nous rentrons dans Grodno et recherchons notre bivouac, mais le GPS n'a pas la carte de la ville et nous tâtonnons.

Enfin nous trouvons le stade Nieman. Le gardien nous propose de stationner devant la Gastinitsa « SPORT » et le Bain Russe.

Une fois garé, nous décidons d'aller déjeuner en ville.

Comme nous sortons du stade, nous rencontrons Janusz, qui nous entraîne dans son "musée de la vie rurale" .

Il est artiste et accepte de nous accompagner jusqu'à un restaurant au bord du Nieman.

Tandis que nous mangeons Janusz avale ses 3 bocks de bière.

Puis il nous guide jusqu'à la cathédrale où une cérémonie d'ordination se déroule. Il y a foule et Janusz est connu des fidèles catholiques d'origine polonaise comme lui.

Nous cheminons dans la rue piétonne, de cette ville charmante et raffinée, pour atteindre la cathédrale de l'Intercession. 

Belle journée, bien remplie et une rencontre inoubliable d'une personnalité unique .

Lundi 13 juin – Grodno– G. Ruta = 192 km

Il fait toujours très beau.

Nous quittons Grodno sans réels problèmes. Les routes sont en très bon état.
Arrêt pour déjeuner dans un petit bois de pins.
En fin d'après midi nous trouvons un bivouac près du terrain de foot d'un petit village. 

Yvan viendra essayer de parler avec nous,et nous fera visiter sa datcha.

Mardi 14 juin – G. Ruta – Mir = 45 km

Nous retrouvons Tatiana et Georges comme convenu à 10h00 sur le parking du château de Mir.

Le temps de se dire bonjour et d'échanger quelques informations, nous  partons  pour la visite du château.

Au bord d'un lac et entouré d'un parc romantique, il offre sa silhouette élégante et majestueuse au-dessus de la ville.

C'est un très beau « bastion » avec un musée très intéressant. Il est classé au patrimoine de l'UNESCO.

Nous nous installons au camping, puis déjeunons dehors.

Georges nous propose d'aller visiter le château de Nesvizh. Plus que le château ce sont surtout les différentes collections qui sont attractives et qui retiennent notre admiration. 

Mercredi 15 – Mir – datcha = 262 km

Nous quittons Mir dans la matinée et par de belles routes nous nous rapprochons de Minsk, que nous voulons contourner pour aller à la datcha de Tatiana et Georges qui se situe au nord de la capitale.

Malheureusement un pont en réfection nous oblige à prendre une déviation. On se paye environ 15 km de piste en tôle ondulée.

Nous arrivons à la datcha vers 13h30. La pluie est aussi de la partie.

Nous nous stationnons dans le pré du voisin de la datcha.

Tatiana a préparé le repas que nous prenons ensemble sur la terrasse.

Le temps d'une accalmie, nous faisons un tour à pied dans le quartier, où de belles maisons sont en construction.

Apéritif dînatoire, alors qu'avec Georges nous essayons de faire fonctionner notre smartphone avec une carte prépayée bélarusse.

Jeudi 16 – datcha

Le ciel est dégagé ce matin.

Nous vaquons à quelques travaux de rangement et de réparation. Georges confectionne des rivets dans du câble électrique en aluminium pour fixer les paumelles sur notre paravent.

Michel prépare la fameuse tartiflette.
Pendant ce temps nous pouvons enfin nous connecter à notre site. 

Déjeuner sur la terrasse de la datcha. L'orage survient alors que la table est desservie. Le soleil réapparait, en fin d'après-midi, agréable promenade jusqu'au lac.

Vendredi 17 juin – datcha – Vitebsk = 284 km

La sortie des camping-cars du pré où nous stationnions se déroule le mieux possible compte tenu de l'orage de la veille. Nous avons pris des précautions en mettant des tapis caoutchouc sous le train avant.

On se fait arrêter par la police car nous avons pris 5 km d'autoroute payante (100 €/CC).

Nous faisons un détour à Khatin, pour voir le mémorial des victimes du nazisme lors de la guerre de 1941-1945.

Édifié sur les cendres du village éponyme, brûlé avec ses habitants le 22 mars 1943. Un mur de béton indique les noms des 26 villages détruits par les nazis, à chacun correspond un obélisque avec au sommet une cloche qui sonne toutes les 30 secondes. Au centre la statue de "l'homme indompté" tenant dans ses bras son fils sorti du feu et mort.

Arrivée à Vitebsk vers 16h.

Nous allons au parking de la patinoire. Tatiana et Georges ont réservé pour nous.

Nous avons l'électricité et on peut vidanger dans le regard d'un égout.

Samedi 18 juin – Vitebsk

Nous partons par le trolleybus pour visiter la maison de Marc Chagall.

Descente à la gare et il reste encore un bon km à pied pour y arriver.

C'est une vieille bâtisse en brique, dans lequel nous passons de pièce en pièce, un peu gêné de voir une portion de la vie intime de Chagall, au travers des objets exposés.

En sortant, nous trouvons un restaurant vers la synagogue, où nous déjeunons pour quelques euros à 6 personnes.

L'après midi est consacrée à la visite de la cathédrale et des rues piétonnes du centre ville.

Visite également du musée d'art Marc Chagall, où sont exposées des reproductions de ses œuvres.

C'est fourbu que nous regagnons nos camping-cars.

Dimanche 19 juin – Vitebsk

Nous reprenons le trolleybus pour aller voir les magasins du centre ville.

Tous sont ouverts bien que ce soit dimanche et les bélarusses se déplacent pour faire leurs emplettes.

Déjeuner au bord de la Dzvina.

Visite des églises de l'Annonciation et d'Alexis II.
Nous regagnons le parking de la patinoire.
La pompe à eau du CC de Michel ne fonctionne plus depuis 2 jours. Georges a trouvé une pompe de lave-glace qui fera l'affaire en dépannage. Il l'installe et cela fonctionne parfaitement.

Lundi 20 – Vitebsk – Polatsk = 116 km

Le parking de la patinoire nous aura coûté 5€/CC/jour (eau + électricité)
Avant de partir nous faisons le plein d'eau.
Il fait déjà lourd en ce début de matinée.

Traversée de la ville puis route en direction de Polatsk, où nous arrivons vers 11h30.

Polatsk est connue pour être la première capitale de la Biélorussie et être le berceau culturel et artistique du pays.

Nous nous garons sur un parking près du centre et partons visiter la cathédrale Ste Sophie, avant d'aller déjeuner dans un restaurant.

Dans l'après midi nous nous rendons en bus au monastère St Euphrasyme, que nous visitons après avoir revêtu des vêtements plus décents que nos bermudas.

Un orage éclate. Nous nous mettons à l'abri dans le bar du monastère.

Au retour nous allons dans un magasin à vodka pour faire nos provisions. Georges sera notre conseiller.

Nous bivouaquerons au bord de la Dzvina.

Mardi 21 juin Polatsk – Bralaw = 143 km

La nuit n'a pas été aussi calme que nous l'aurions souhaitée, car de nombreuses voitures sont venues dans la soirée et ce matin un couple assis sur un banc devise à très haute voix.

Nous prenons la route alors qu'un orage s'abat sur la ville. On ne voit plus à travers le pare-brise, la grêle crépite sur la carrosserie et les rues sont inondées.

Très rapidement cela se calme et en s'éloignant Polatsk le soleil est déjà revenu.

Nous filons à travers de très belles forêts de bouleaux. De charmants petits villages jalonnent notre route.

Nous arrivons à Bralaw et cherchons le complexe Strusto, car celui-ci est indiqué nul part. Heureusement le smartphone de Georges vient en aide pour nous guider.

Sur place il n'y a personne, tout semble fermé, mais il y a un n° de téléphone et Georges appelle. Une demie heure après la Directrice et son employé arrivent.

On peut s'installer. Nous prenons connaissance des lieux, qui sont à notre goût (douche, WC, électricité) et le lac de Bralaw est à 100 m.

En début d'après midi nous nous essayons à pêcher. A trois, mais surtout Georges, nous pêchons 9 petites perches.

Celles-ci seront au repas de ce soir, que nous prenons sous un auvent du bâtiment.

Mercredi 22 juin – Braslaw

Georges s'est éclipsé furtivement du camping-car à 4h00 pour aller pêcher.

Il s'est procuré une barque et il va au milieu du lac pour lancer sa ligne. Il revient à midi avec 64 perchettes. En début d'après midi il repart jusqu'en soirée et il rapportera encore beaucoup de poissons.
Pour notre part, nous prenons un camping-car pour aller jusqu'à la petite colline à 44 m d'altitude, le Majak, d'où l'on embrasse un magnifique panorama sur les différents lacs qui composent le complexe de Braslaw. Cet ensemble fait partie du parc national des lacs de Braslaw aux eaux cristallines et poissonneuses. Les forêts qui les enchâssent sont plantées essentiellement de pins et de sapins et abritent chevreuils, cerfs, castors, loups, sangliers, renards et lynx, ainsi que 189 espèces d'oiseaux.

Nous allons également dans la ville de Braslaw qui est devenue russe en 1939, alors qu'elle était polonaise. Nous visitons l'église catholique de la Nativité où Jean-Paul II a laissé une soutane papale qui est enchâssée comme une relique dans un cadre.

Jeudi 23 juin – Braslaw – Lac de Rybikiu (LV) = 163 km

C'est une belle journée qui s'annonce. Il fait déjà très chaud ce matin.
Nous rangeons nos affaires pour le départ.
Brigitte a préparé un couscous pour midi.

Après déjeuner, nous conduisons Tatiana et Georges à la gare routière. Ils rentrent sur Minsk. Embrassades et effusions. Ce n'est qu'un au-revoir, car nous devrions nous retrouver en fin d'année.

Nous arrivons à la frontière à 13h45.

Attente d'un fonctionnaire bélarus pendant 30 mn puis tout va très vite et nous voici en Lettonie.

Il faut remplir une fiche de déclaration douanière. Puis c'est la visite par une douanière : alcool ? Non, cigarettes ? Non, lait ? Oui, où ? Réfrigérateur. Alors dans le réfrigérateur elle prend tous nos fromages, la charcuterie, le lait et va les jeter à la poubelle. Je lui fais remarquer qu'en Afrique les gens meurent de faim. Elle me montre l'affiche des produits interdits d'importation dans l'UE. Sauf que ce qu'elle a jeté était des produits français.

Notre plaisir c'est de lui avoir piqué son crayon à bille* et d'avoir menti sur la quantité d'alcool.

Route pas très belle en Lettonie. Contrôle de police en entrant en Lituanie.
Nous cherchons un bivouac que nous trouvons au bord du lac de Rybikiu (10€/CC).

*Le crayon à bille était de piètre qualité et est déjà à la poubelle!!!

Vendredi 24 juin – Lac de Rybikiu – Ruta Tarka = 239 km

Nuit difficile à cause de la jeunesse qui crie et joue jusqu'à 4h00.

Il fait très chaud et nous mettons la clim en roulant.

Nous arrivons chez les Racis à Ruta Tartak vers 14h00, compte tenu du changement d'heure.

Un fils nous accueille et nous installe dans le pré près de la maison.

En fin d'après midi, alors que la température a légèrement baissé, nous effectuons une balade dans la campagne.
A 19h30 on vient nous chercher pour le dîner.

La table est mise pour 8 personnes : les parents, la belle-fille, nous 4 et le fils qui ne viendra pas car il travaille encore.

Au menu : escalopes de poulet et boulettes de viande – pommes de terre – tranches de pâté et de viande -ainsi que de fromages de la fabrication familiale. Gâteaux préparés par la bru et le tout arrosé de jus de pomme/carotte et de thé, et surtout de vodka de cranberry.

La bru parle anglais et avec les parents nous conversons en polonais par l'intermédiaire de « madame Google ».

Le père souffre de sclérose en plaque et fait venir des comprimés des USA pour se soigner. Les autres enfants se sont envolés et l'un d'eux vit en Norvège.
Belle soirée authentique avec plein de souvenirs (le grand père a 94 ans!!!).

Samedi 25 juin – Ruta Tarka – Bielowieska = 265 km

Ce matin nous allons voir nos hôtes qui ont déjà commencé la journée depuis longtemps.

Achats de fromages, œufs, salade et fraises à un pris dérisoire que nous serons obligés d'ajuster.

Lorsque nous prenons congé, il fait déjà très chaud.

Nous arrivons à Biélowieska vers 15h00 et nous nous installons au camping Michala (65 Zl # 18€).
Nous allons à pied à l'entrée du parc National. Il semble difficile d'effectuer une visite car il faut un guide et les animaux sauvages sont très incertains.

Dimanche 26 juin – Biélowieska – Polichna = 306 km

Ce matin nous allons au zoo pour voir des élans, des bisons, des lynx et des loups. Mais cette visite est décevante et nous avons préféré le zoo bélarus beaucoup plus complet.

Nous reprenons la route sous 33°C. Traversée de Lublin sous l'orage.
Une femme vend des chanterelles et des myrtilles au bord de la route; nous n'avons pas le temps de nous arrêter. Michel fera demi-tour pour en acheter.
Bivouac au parking du cimetière de Polichna.

Lundi 27 juin – Polichna – Ruzomberok (SK) = 435 km

Les camions qui passent sur la route à 100 m de notre bivouac nous ont réveillés.

Le ciel est sombre et le restera toute la journée, avec des radées de temps en temps.

Arrêt au Lidl de Présov pour s'approvisionner.

Rentrée en Slovaquie. Achat de la vignette autoroute slovaque (10 € pour 10 jours).

Beaux paysages mais revêtement routier médiocre.

Nous traversons Ruzomberok, une ville industrielle, pour rejoindre notre bivouac dans la forêt, à coté du parc des sports. Une pancarte avertie des risques de rencontre avec les ours !

Mardi 28 – Ruzomberok – Bratislava = 267 km

En allant sur Bratislava les routes s'améliorent. Nous évitons de prendre l'autoroute afin de trouver un coin sympa pour faire cuire les champignons, mais ce n'est qu'une succession d'agglomérations industrielles. C'est donc sur une aire d'autoroute que Michel installera la cuisine pour mijoter du lapin et les chanterelles.

Dans l'après midi nous gagnons le camping de Bratislava (19,30 €/CC).

En fin d'après midi nous prenons le tramway n°4 pour aller dans le centre de la capitale Slovaque qui contrairement à ce qu'écrit le Routard, n'est pas dénuée d'intérêt ; rues piétonnes, architecture, ambiance.
Retour au camping à 21h30.

Mercredi 29 juin – Bratislava – Veitsch (A) = 305 km

En sortant du camping, nous ne prenons pas la bonne bretelle d'échangeur et nous voilà embarqués pour 12 km d'autoroute dans le mauvais sens. Mais lorsque le GPS donne la nouvelle sortie, celle-ci est déjà dépassée. Nous irons donc à la sortie suivante pour faire demi-tour. Deux fois 28 km pour rien !!!

Visite au château de Devin qui domine le Danube.

Passage à Neukirchen à une concession Niesmann Bishoff pour faire remplacer la pompe à eau du CC de Michel.

Belle autoroute jusqu'à Mitterdorf à 6 km de Vietsch où nous allons passer la nuit.
Le village, dominé par une grande croix plantée au sommet de la montagne, est typiquement autrichien, avec ses maisons peintes de couleurs pastelles.

Jeudi 30 juin – Veitsch – Bad Tolz = 432 km

C'est encore une chaude journée qui commence.

C'est la première fois que nous prenons cet itinéraire et nous apprécions le tracé de cette autoroute dans les vallées alpines. C'est verdoyant et nous découvrons des cartes postales de l'Autriche.

Nous pénétrons en Allemagne sans nous en apercevoir.

Nous voici à Bad Tolz sur le parking où de nombreux camping-cars sont installés. Nous trouvons quand même une place pour la nuit.

En suivant la berge de la rivière, nous allons voir la vielle ville de Bad Tolz. Elle est typique de la Bavière avec les façades des maisons peintes.

Vendredi 1er juillet – Bad Tolz – Bern = 494 km

C'est une journée de liaison avec beaucoup d'autoroute et des bouchons car il y a beaucoup de monde qui part en vacances.

Bivouac sur un parking d'autoroute, peu avant Bern. Nous avons des difficultés à comprendre la zone bleue du parking. Mais finalement tout se passera bien, sauf que nous avons du nous déplacer à cause de la présence de camions frigorifiques très bruyants.

Samedi 2 juillet – Bern – Clermont-Ferrand = 456 km

Orage violent vers 3h00 qui se prolongera jusqu'à notre départ à 7h00.

En route cela se calme. Heureusement car la visibilité était vraiment mauvaise.

Nous pénétrons en France, comme à l'aller, à St Julien en Genevois.

C'est là que nous nous séparons. Françoise et Michel allant sur Annecy tout proche et nous continuant vers Clermont-Ferrand où nous arriverons à 15h00.